l'affaire à GAD

L’entreprise a vu le jour en 1975 dans une ancienne grange-écurie, avec peu de moyens mais une détermination sans faille. Le premier véhicule, une Peugeot 403 remise en état grâce à l’ingéniosité et à l’entraide, symbolise déjà l’esprit de débrouille qui guidera les débuts. Ces expériences de mécanique et de rénovation, initiées dès l’adolescence, se révéleront formatrices pour la suite.

Vers 1977–1978, fort d’un démarrage prometteur comme artisan indépendant, j’anvisage la construction d’un véritable atelier, adapté à mon activité. Le projet est mûrement réfléchi, soutenu par un architecte. Pourtant, malgré la rigueur et le bon sens du dossier, il se heurte à une série d’obstacles administratifs décourageants. L’ambiance communale et cantonale s’avère vite hostile. Ce ne sont pas moins de cinq projets successifs, entre 1978 et 1981, qui seront empêchés — parfois de manière manifestement injuste.

Le témoignage met en lumière les dysfonctionnements d’un système qui, sous couvert de règles, favorise certains acteurs et freine, voire décourage, les artisans modestes. Ces pratiques, parfois arbitraires, ont laissé des traces durables, allant jusqu’à précipiter certains confrères vers la faillite, notamment au moment de la crise des subprimes. Face à ces inégalités flagrantes, j’ entends livrer un récit précis de ses tentatives avortées, marquées par des refus infondés, des oppositions iniques et des décisions contradictoires.

Pour comprendre pleinement l'ampleur de ces premières entraves, qui ont jeté les bases de cet enchaînement de difficultés, vous pouvez découvrir les détails de ce premier affront administratif qui a marqué mes débuts dès mon projet de construction d'atelier en consultant les informations complètes ici. »

Entre 1977 et 1982, Démarches administratives démentielles pour tenter d’obtenir les autorisations nécessaires à la construction de mon atelier artisanal. 

« Encore un de ces fameux “cadeaux” empoisonnés dont notre administration communale avait le secret — 

un comportement toujours aussi déroutant. »

En 1984, je me suis retrouvé pour la première fois confronté à la justice, dans le cadre d’un litige lié à la location de mon atelier. Mon locataire, en défaut de paiement et en infraction avec les conditions du contra 

Deuxième affaire judiciaire : Dépôsé une demande  d'inscription d'une hypothèque légale sur une  villa

En 1992, avec mon voisin d'atelier, nous avions envisagé un projet de construction sur le terrain adjacent au nôtre. 

6)  1993 ) début de la crise économique dont les concéquances ont duré10 à 15 années. 

1995–1996 – Les séquelles de la crise persistent : perte d’environ CHF 4'000.–

 

10) 1999) - Encore des fruits de la crise économique et de la médiocrité de la justice Valaisanne et genevoise

Agrandissement de la maison Vionnet à Chêne-Bougeries
Genève – Solde impayé : CHF 45'000
Dépôt d'une hypothèque légale des entrepreneurs pour le montant non payé

 

Je souhaite également évoquer les aspects positifs de cette aventure : les investissements réalisés, les développements entrepris, les idées innovantes mises en œuvre. Tous ces éléments témoignent des efforts exceptionnels déployés pour développer l’entreprise avec conviction, passion et persévérance.

Ces démarches ont pourtant été, en partie, freinées — voire réduites à néant — par les obstacles et comportements décrits précédemment. Ce contraste illustre une réalité de notre société dont peu osent parler, souvent par prudence ou résignation. Je préfère, pour ma part, laisser au lecteur la liberté de tirer ses propres conclusions.

Il ne faut jamais perdre de vue que ma situation financière, au départ, était pratiquement inexistante. Dans ce contexte, les embûches – qu’elles aient été volontaires ou non – ont été particulièrement démotivantes, parfois destructrices.

Il faut aussi reconnaître une vérité dérangeante mais bien réelle : dans notre société, celui qui ne dispose ni de fortune ni de soutien financier solide se voit, trop souvent, confronté à des portes qui restent closes, indépendamment de son mérite, de son travail ou de son engagement.

 

But recherché par les investissements:

Au fil des années, j’ai réalisé divers investissements avec un objectif clair :

renforcer l’entreprise, lui donner de nouveaux atouts, et surtout trouver une organisation du travail plus efficace. Il s’agissait de mieux gérer les périodes creuses, ces moments où l’activité ralentit et où le personnel risque de se retrouver sous-occupé. J’ai cherché des solutions concrètes pour lisser ces irrégularités, afin d’assurer une stabilité aussi bien pour l’équipe que pour la viabilité de l’atelier.

S’engager, s’entraider, donner : des valeurs essentielles pour une société solidaire

L’entraide, l’engagement et le bénévolat sont des gestes simples mais essentiels.

Ils renforcent la solidarité, créent du lien et contribuent à bâtir une société plus humaine et plus juste.

Les Périclitations du Service Technique de la Commune