1995–1996 – Les séquelles de la crise persistent : perte d’environ CHF 4'000.–

 

La situation financière de l’entreprise restait fragile, toujours marquée par les retombées de la crise économique des années précédentes. Afin d’alléger notre trésorerie, nous avons été contraints de vendre la villa de Clos-Fleury. Cette décision, difficile mais inévitable, s’est soldée pour moi par une perte nette d’environ CHF 4'000.–, sans même tenir compte des intérêts versés.

Cette villa n’était pas simplement un placement personnel. Elle avait été acquise dans le cadre d’un projet collectif réunissant sept ou huit entreprises, animées par l’idée de se partager les travaux de plusieurs constructions liées à une promotion immobilière plus vaste. Ce montage coopératif visait à stimuler l’activité de chacun en mutualisant les forces et les compétences. Malheureusement, les espoirs placés dans cette synergie se sont vite érodés. La réalité du marché et des engagements n’a pas suivi, et l’opération s’est révélée décevante sur le plan économique.

La vente de la villa fut donc l’ultime étape d’un désengagement progressif, empreint d’amertume, face à une initiative qui, malgré ses intentions louables, n’a pas porté les fruits escomptés.